PROTEGER LA VIE DE LA FEMME Suivie par Des PERSPECTIVES D'espoir.......



La maternité sans risque occupe une place importante dans le calendrier international des prévisions depuis des années. 

D’après des statistiques on estime que le taux de mortalité maternelle en pays en voie de développement, est en train d'augmenter. 

Des services hospitaliers peuvent donner des informations sur les stratégies qui sont les plus efficaces pour éviter les décès maternels et les lésions consécutives à l'accouchement. 
 
1 - Planning familial afin de réduire le nombre de grossesses,
2 - Informations, sensibilisation sur les problèmes.
3 - Suivi médical des grossesses à risques,
4 - Soins obstétricaux d'urgence appropriés, donnés à toutes les femmes prédisposées à des complications.
 
La faiblesse des systèmes de santé, la rareté des moyens de transport dans les zones reculées, la pénurie d’infirmiers qualifiés, les barrières socioculturelles et la commercialisation limitée des contraceptifs comptent parmi les obstacles les plus redoutables.

Certains groupes pensent que nous sommes trop jeunes pour savoir.
Mais ils doivent savoir que nous sommes trop jeunes pour mourir.

Quand nous avons abordé les questions relatives à la grossesse, aux maladies sexuellement transmissibles, aux soins relatifs à la femme, à la protection de l’adolescence. Les hommes se sont levés brusquement, le regard noir. Question tabou. Non, ils ne se sentent absolument pas concernés. Si la femme a une maladie, c’est bien de sa faute. 

 
Messieurs ! N’oublions pas la polygamie et les nombreux divorces qui sont les causes de toutes ces maladies, qui n’existaient pas chez vous il y a une dizaine d’années.
Après le divorce, nombreuses jeunes femmes retournent vivre chez leurs parents, accompagnées d’un ou de plusieurs enfants et des maladies. 

 
Quant à la nouvelle génération elle grandit dans une société de plus en plus mondialisée, un monde lourd de menaces qui lui propose de nombreuses possibilités avec de douloureuses conséquences. Dans les villes, le garçon peut survivre dans la rue malgré tous les dangers.


Et la fille ? 
Qu’elle est son sort ?
 
Dans les situations de divorce, de discorde familiale, de nombreuses familles sont dans l’obligation de mettre leurs enfants au travail, de les placer dans des maisons étrangères au prix de grandes menaces. Les adolescents (tes) sont employés (ées) comme domestiques réduits (tes) à la soumission totale.
Sont exploités (ées) et victimes de sévices, et font l'objet d'un trafic qui les réduit à l'esclavage sexuel. Les adolescentes victimes de sévices sont plus exposées à connaître des grossesses et avortements précoces et répétés, ainsi qu'à contracter des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH.
Les adolescentes et les jeunes femmes sont aussi les cibles préférées des trafiquants d'êtres humains, des groupes armés durant les conflits, et elles sont soumises à des pratiques préjudiciables telles que le mariage d'enfants et la mutilation génitale féminine. 



 La pauvreté aggrave les défis et les risques importants de l'adolescence.

Quels que soient notre vision du monde, force nous est, de constater une chose essentielle à la pleine compréhension des problèmes de la femme
Elle est l’objet de discriminations plus ou moins fortes, et cela tout au long de son existence.


A - La violence sexiste

« Une femme qui vit sous la menace de la violence quotidienne, n’est pas véritablement libre » Kofi Annan – Dans une liberté plus grande.
 


La violence sexiste prend de nombreuses formes, elle peut être le fait de partenaires, de membres de la famille, de personnes de connaissance ou d'étrangers. Ces affrontements familiaux condamnent les femmes à vivre dans la crainte des violences sexuelles et du viol, jusqu'aux pratiques nuisibles qui sont usuelles et diverses : mutilation, et violence liée à la dot. Longtemps considérée comme une affaire privée, elle est aujourd'hui reconnue par la communauté internationale comme une violation des droits humains, qui résulte de la condition subordonnée des femmes
 

La violence sexiste est peut-être la violation des droits humains la plus répandue et la plus tolérée par la société. Son coût pour les femmes, leurs enfants, familles et communautés représente un important obstacle à la réduction de la pauvreté, à l'égalité des sexes La violence est une expérience traumatique pour tout homme ou toute femme, mais la violence sexiste est infligée dans l'immense majorité des cas par des hommes à des femmes et des filles. 
Elle reflète et en même temps renforce les inégalités entre hommes et femmes et compromet la santé, la dignité, la sécurité et l'autonomie de ses victimes. On estime qu'au niveau mondial, une femme sur cinq sera au cours de sa vie victime d'un viol ou d'une tentative de viol. Une sur trois aura été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou victime d'autres sévices, généralement du fait d'un membre de sa famille ou d'une personne de connaissance. 
Le plus souvent, les responsables de ces actes restent impunis.
 

Les conséquences de la violence sexiste sont catastrophiques. Celles qui survivent éprouvent souvent une détresse affective, des problèmes de santé mentale et une mauvaise santé en matière de procréation qui durent toute leur vie. 

Les femmes victimes de sévices sont aussi plus exposées à contracter le sida. La plupart des femmes qui ont fait l'objet d'agressions physiques ou sexuelles utilisent souvent et pour une longue durée les services de santé. L'impact de la violence peut aussi s'étendre aux générations futures : les enfants qui ont été témoins de sévices ou en ont été eux-mêmes victimes en supportent de durables séquelles sur le plan psychologique.
Chaque année, des centaines de milliers de femmes et d'enfants sont victimes du trafic des humains et réduits en esclavage; des millions d'autres font l'objet de pratiques nuisibles.
 

La violence tue et rend infirmes autant de femmes âgées de 13 à 44 ans que le cancer. Et le tribut qu'elle prélève sur la santé des femmes dépasse celui des accidents de la circulation et du paludisme combinés.

[-Les plans d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement et de la Conférence mondiale sur les femmes ont reconnu que l'élimination de la violence sexiste est une condition première de l'égalité des sexes et de l'habilitation des femmes.
Le terme englobe la violence familiale, les formes sexuelles et psychologiques de sévices, aussi bien que les pratiques nuisibles, comme la mutilation féminine.
Il recouvre aussi la sélection prénatale par le sexe et l'infanticide des filles - manifestation extrême de la faible valeur sociale qui leur est reconnue. La pratique systématique du viol, arme de terreur de plus en plus utilisée durant les conflits armés, a conduit à adopter des accords internationaux de grande importance pour protéger les femmes et punir ses auteurs.-]

 
Qu’est-ce que la violence à l'égard des femmes ?

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes a offert la première définition officielle de la violence sexiste :  

 
 Article 1 : les termes : violence à l’égard des femmes,  désignent tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, causant ou pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes : la contrainte ou la privation arbitraire, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. 

 
 Article 2 : la Déclaration énonce que cette définition englobe, sans y être limitée, la violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein de la famille, ou de la collectivité, ou perpétrée ou tolérée par l’Etat, où qu’elle s’exerce. 


Ces actes comprennent

                1 - les coups portés par l’époux,
                2 - les sévices sexuels y compris infligés aux enfants du sexe féminin,
                3 - la violence liée à la dot,
                4 - les viols y compris le viol conjugal,
                5 - la mutilation féminine, autres pratiques préjudiciables à la femme,
                6 - la violence non conjugale,
                7 - la violence sexuelle liée à l’exploitation,
                8 - le harcèlement sexuel et l’intimidation sur le lieu de travail,
                9 - la prostitution forcée.
 

Le Programme d'action de Beijing a élargi cette définition, précisant qu'elle inclut : les violations des droits des femmes en situation de conflit armé, y compris le viol systématique, l'esclavage sexuel et la grossesse forcée; la stérilisation forcée, l'avortement forcé, l'utilisation de contraceptifs par la contrainte ou la force; la sélection prénatale fondée sur le sexe et l'infanticide des filles. Il reconnaît en outre les vulnérabilités propres aux femmes qui appartiennent à des minorités : les femmes âgées et déplacées; les communautés autochtones, réfugiées et migrantes; les femmes qui vivent dans des zones rurales pauvres ou des zones écartées, ou en détention.
 
B - La violence familiale

La violence familiale est de loin la forme la plus commune de violence sexiste. Sur la base des données d'enquêtes, de 10 % des femmes dans certains pays à 69 % dans d'autres sont victimes de la violence familiale. Dans un cas sur quatre, des sévices sexuels l'accompagnent.

C - La violence sexuelle

La violence sexuelle peut comprendre l'intimidation physique et psychologique, des avances ou actes sexuels non sollicités, le viol conjugal ou commis durant un rendez-vous, et le chantage. Elle peut aussi profiter de l'insécurité financière d'une femme, en la menaçant de la renvoyer de son emploi ou en l'exploitant, par exemple en lui offrant de la nourriture ou un abri en échange de faveurs sexuelles. Le refus de la protection offerte par les contraceptifs est aussi considéré comme une forme de violence sexuelle.
Bien que les femmes victimes de sévices vivent souvent dans la terreur, beaucoup n'osent rien faire parce qu'elles craignent la désapprobation de leur communauté ou des représailles.

Ces craintes peuvent être justifiées : des études menées dans les pays développés montrent qu'un nombre important d'homicides commis par le partenaire se produisent quand une femme tente de le quitter parce qu'il est violent, ou peu après.
En Afrique, aux États-Unis 40 à 70 % des femmes sont victimes d'un meurtre ou sont tuées par leur partenaire masculin.

Une culture de silence.

 
La violence contre les femmes a longtemps été enveloppée dans une culture de silence. Il est difficile de trouver des statistiques fiables, car la violence n'est pas toujours signalée à cause de la honte, de l'opprobre et de la crainte d'une vengeance. Il n'est pas rare que les femmes soient blâmées d'avoir été violées et de déshonorer leurs familles.

L'OMS a constaté que de 20 à 70 % des femmes interviewées parlaient pour la première fois des sévices subis. L'une des raisons pour lesquelles les femmes gardent le silence est qu'en de nombreuses sociétés la violence contre les femmes est acceptée comme un aspect "normal" des relations entre les sexes.

Dans certains pays, une forte proportion de femmes estiment que le mari peut avoir le droit de battre son épouse pour des raisons telles que le refus de rapports sexuels ou un retard dans la préparation des aliments. Des études menées ont établi que les filles comme les garçons interviewés croyaient que la victime d'une agression sexuelle était à blâmer et pouvait même avoir provoqué l'agression.

Dans de nombreuses communautés, leur dépendance financière, leur place inférieure, l'absence de droits juridiques et de services de conseils juridiques rendent difficile aux femmes de se protéger ou de mettre fin aux sévices en quittant leur domicile. Souvent, les femmes victimes de sévices sont isolées, tenues à l'écart de tout contact social ou d'activités productrices de revenu qui pourraient leur offrir la possibilité de mettre fin aux sévices. La menace de subir des privations peut les enfermer, ainsi que leurs enfants, dans des situations marquées par la violence.

La Convention des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes(1979) n'est toujours pas ratifiée, et la politique de promotion de la femme non adoptée, encore moins le code de la famille. Tous ces textes dont il n'est nul besoin de souligner l'importance, continuent d'être peu ou prou ignorés. C'est dire l'ampleur de la tâche restant à accomplir et la multiplicité des contraintes existantes.

Témoignages

© Recueillis par Marie Monimart,

- les femmes semblent désirer avoir moins d’enfants, tandis que les hommes voient la confirmation de leur virilité dans une descendance nombreuse. Le comportement reproductif est toujours soumis aux priorités masculines - les femmes n’ont pas encore acquis le droit de déterminer quelle sera la taille de leur famille.
Les enfants trop rapprochés en âge et un travail excessif sont des causes de l’incapacité des mères d’assumer leurs responsabilités traditionnelles en matière d’éducation. Leur surcharge de travail entraîne non seulement un besoin d’assistance qui empêche les filles d’aller à l’école, mais aussi un manque de temps et de disponibilité les empêchant de transmettre à leurs filles les connaissances reçues des générations antérieures. Le danger existe donc que les femmes de la génération suivante seront non seulement analphabètes comme leurs mères, mais de plus privées des connaissances traditionnelles qui depuis des siècles ont aidé les femmes à survivre.

 
La relance actuelle de la polygamie est causée par le désir d’épargner aux jeunes femmes de longues fiançailles et de longues périodes d’attente. Mais souvent, ces unions ne durent pas très longtemps.

Un phénomène surprenant (surtout aux yeux des occidentaux) est le fait que la sécheresse entraîne non pas une stagnation démographique mais une augmentation du nombre de naissances. Les causes de cette croissance démographique sont la désintégration des familles, la multiplication d’unions illégitimes, le raccourcissement de la période d’allaitement et le mépris de tabous autrefois strictement respectés après la naissance d’un enfant.

Le phénomène des naissances très rapprochées provoque des critiques de la part d’un grand nombre de femmes: « Avoir des enfants sans en avoir les moyens n’apporte que des larmes.» Les femmes âgées, auxquelles revient la charge de garder des enfants, portent souvent un jugement sévère. Pour elles la fréquence des naissances est un signe de la dissolution des mœurs dont font preuve les jeunes générations. Leurs reproches s’adressent surtout aux hommes. ʺLa femme ne provoque pas l’homme [. . .], mais les hommes s’en fichent si les femmes et les enfants souffrentʺ
Plus timides, les jeunes femmes n’osent pas faire des déclarations aussi hardies, mais elles expriment néanmoins le désir de ne pas tomber enceintes aussi fréquemment.

Même les sociétés pastorales traditionnelles ont cessé de considérer les enfants comme une bénédiction absolue: « Les enfants voient la sécheresse et viennent plus nombreux, pour faire souffrir les parents [.. .]; il y en a une quantité, ils sont comme les mouches.»


 
                                             Mon petit hôpital de brousse


 


La case de santé apporte un appui aux communautés touarègues par un renforcement de la couverture sanitaire (mutuelle) et une amélioration des soins : 
  1. formation de matrones, 
  2. sensibilisation de la population sur l’hygiène, maladies hydriques, 
  3. problèmes alimentaires, 
  4. consultations de femmes enceintes et dénutries, pour celles dont les campements sont espacés de plus de 10 km des dispensaires et de nourrissons (dépistage malnutrition et contrôle des vaccinations). 

Les cas graves ou chirurgicaux sont transférés à l’hôpital d’Agadez ou d’Arlit.  

Encore faut-il trouver un véhicule ou une ambulance ? Ce qui n’est pas toujours le cas.
La vie en brousse tient à un fil, et c'est pour elle que je me bats et essaie d'améliorer leurs conditions de vie.
Tout le monde doit avoir les même chances. 
Tout le monde doit se battre avec une inégalité d'armes, qui fait toute la différence !!

Quelles sont les suites ? Je vous laisse conclure.


 Des perspectives d’espoir après les différentes crises ?

Un  conflit a frappé, puis deux, puis trois.


Les crises alimentaires se succèdent tous les deux ans, voire tous les ans, au Sahel. Les épisodes de sécheresses se rapprochent. Le changement climatique devient une réalité. « Je suis né dans un village du centre du Niger,  confie le ministre des affaires étrangères. Il y avait de l’herbe, des arbres, des animaux, des pasteurs.
Là-bas, il n’y a plus rien aujourd’hui. La région a été transformée en désert. »

Les événements se succèdent tous déstabilisateurs et les femmes supportent aujourd’hui, le fardeau le plus lourd dans leurs activités de reconstruction.

Elles prennent soin des autres - notamment des enfants, des malades, et des personnes âgées. Leur fragilité et leurs responsabilités sont aggravées pour certaines, par la perte de leur mari et pour d’autres par la dégradation de leurs moyens d'existence, ainsi que l’altération de vie nécessaire pour assurer l'indispensable à la survie de la famille.

Elles ont toujours été exclues de tout. Leurs besoins indispensables sont ignorés, de même que les nécessités de recevoir des soins durant les périodes de maladie aigüe ou chronique, la grossesse, les prestations sanitaires et les vêtements appropriés.

La période de transition après tous ces phénomènes de crise m’a offert l’occasion de partir en brousse et :


1 - de mettre en place un processus pour accélérer les modifications
2 - d’expliquer les plans d'action permettant d'atteindre les objectifs fixés et
3 - de remplir le planning du projet de développement.

Les femmes et les filles sont l'un des groupes clés dont le soutien est primordial.
Il est indispensable de mettre à profit les capacités des femmes pour qu’elles puissent reconstituer le tissu social et la vie économique des clans démantelés.

Les moyens d'existence de ces femmes de brousse qui travaillent dur pour contribuer aux ressources du ménage sont pratiquement inexistants,


-    leurs perspectives de sécurité économique sont restreintes par manque d'éducation,
-    le mariage et les maternités dès l'adolescence sont fréquents par manque d’information,
-    le manque de mobilité par manque de moyens,
-    et la pauvreté de l'environnement par manque d’instruction et de mobilisation.

Une approche de la réduction de la pauvreté fondée sur les droits, impose de prêter attention aux privations des plus vulnérables et des plus marginalisés.

Il s'agit notamment de veuves, de femmes isolées, pour lesquelles j’ai consacré deux journées à discuter et à évaluer leurs besoins prioritaires qui sont :

•    Alimentaire  surtout en cette année 2012 . 
•    Vestimentaire
•    Habitations
•    Reconstitution du cheptel ovin et caprin

•    Remis la somme de 300 000 FCFA aux 3 animatrices qui travaillent avec nous, afin d’aider les familles qui ne peuvent se déplacer pour avoir accès aux SOINS et médicaments de première nécessité.


      0,15 € = 1 FF = 100 FCFA

Les femmes et les jeunes représentent un réservoir prodigieux de capacité humaine, mais ils n'ont pas de pouvoir, ils n'ont pas de voix.

Actuellement " il y a des pathologies liées à l’eau, qui est de mauvaise qualité (par manque de pluie) des cas de paludisme et des diarrhées.
         
La situation est loin d’être parfaite. Des contraintes limitent toujours les efforts pour fournir aux populations tous les services dont elles ont besoin. Les équipements, et les médicaments manquent dans certaines des cases de santé, et les structures de santé sont souvent très éloignées de leur district de rattachement.
A cela s’ajoute l’insuffisance ou l’absence du personnel en milieu rural où les quasis totalité des Cases de Santé n’ont qu’un seul agent de santé. L’insécurité résiduelle freine aussi un peu les déplacements entre le chef lieu de la région et les autres départements et enfin la logistique est insuffisante dans le domaine de la communication.


Quel est leur avenir ?


Mon coin de nulle part, se trouve au fin fond de l’oubli,  aux portes du Ténéré. Là vivent des familles touarègues qui ne voient que très rarement des « Blancs » qui ne savent pas ce qu’est la misère.
Ces populations vivent la misère au quotidien.
C’est la survie de tous les jours. Leur seul souci est de trouver de la nourriture.
Les femmes n’ont pas le temps de se pencher sur leur sort, leur peine, leur joie, leur misère. Elles ont besoin de vivre pour les enfants. C’est la seule préoccupation de leur vie qui hélas est très courte.

Trop courte faute :


     De soins primaires,
     D’habitations décentes,
     De mesures d’hygiène appropriées,
     De connaissances,
     De nourriture.


1 Euro peut aider une femmes à vivre 1 jour décemment. 


 Que faisons-nous avec 1 Euro ?

Posons nous la question et soyons plus ouverts à ceux qui n’ont pas cet Euro pour vivre.
 

Une journée de notre vie coûte-t-elle 1 Euro ?

Aujourd'hui je ne demande plus l'aide de personne. Chacun est préoccupé par son pouvoir d'achat, sa cotation en bourse, ses vacances. Chacun vit pour soi. Normal.

ET Que pensez-vous que je fasse, de mon côté ?  

TOUT SIMPLEMENT je continue à vivre avec elles, je continue à trouver des solutions pour les aider à sortir de cette misère.
Je leur ai acheté un jardin pour qu'elles produisent leurs légumes et qu'avec fierté elles vendent leurs produits. 
Elles suivent des cours d'agronomie, des cours pratiques sur la culture. Et leur succès se lit sur les visages et leur sourire traduit leur fierté.
 


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